Samedi 7 Octobre 2006,
"Ulfenbachtal-Classic-Geländefahrt" à Schimmeldewoog
(D).
Par Jeanjean
Salut à tous,
Le week-end a commencé vendredi midi comme
d'habitude...
Mon chef –très sympa- m'a prêté une
camionnette de la boite.
Il n'était pas très content "alors, je croyais
que tu voulais t'acheter une remorque..." mais bon, dans un
élan de sympathie, il me l'a passé quand même.
Au moins, je ne serais pas obligé de me rendre sur la
course en moto.
12:15, je suis à la maison.
12:30, la moto est chargée.
12:32, zut alors ! Les sangles sont dans la voiture de ma
femme, qui ne rentre du boulot que vers 16:00 !
... même qu'elle est arrivée vers 15:30 :-)
20 minutes plus tard, tout est prêt et je prend la
route.
16:20, je suis dans un bouchon à 10 km de chez moi...
Re-zut ! J'ai oublié mon casque !
Demi-tour, re-départ, est à 18:00 sonnante,
j'arrive à Schimmeldewoog.
Le parc coureur est déjà plein à craquer,
mais j'arrive à me coincer à coté du gros
camping car d’ Uwe (175 PE).
On retrouve les potes, les habitués sont là
aussi.
La relève est assurée.
Le contrôle technique se déroule sans
problème et hop, direction la salle des fêtes et les
bières / saucisses, où l'on se raconte les histoires
d’antan jusqu'au petit matin.
De longues heures plus tard, le lendemain pour ainsi dire, je
file dans la camionnette pour me reposer un petit peu.
Au réveil, peu de temps après, le parc coureur
s’éveille petit à petit.
Entre petit déj' et casse-croûte, il faut amener
la moto au parc fermé.
Certains prennent le temps de bricoler encore un peu...
surtout ceux qui ont une roue en trop...
d'autres fricotent à l'abri des regards...
Mon heure de départ approche.
Pour la première fois dans ma carrière
motocycliste, je prend le temps de m'échauffer et faire
quelques étirements.
Au départ à mon coté, une machine qui ne
connaît pas le métrique...
La moto démarre au deuxième coup de kick, et du
coup, je n'encaisse pas les 20 points de pénalité
;-)))
Il ne pleut plus.
Il est bien tombé des cordes toute la nuit, mais
malgré ça, le sol n'est pas trop boueux. Je
m'attendait à bien pire, mais en fait, les premières
motos ont dégagé la boue en surface.
Le terrain de cross est praticable, les montées
impossibles sont une simple formalité (en seconde, assis
bien en arrière sur la selle pour mettre du poids sur la
roue motrice, broooooap ! .-))) )
Les descentes de folie sont de la rigolade...
...que je croyais.
D'une façon ou d'une autre, on arrive toujours en
bas...
... que je croyais.
Et soudain cette pierre dans ma trajectoire... la roue avant
qui n'en fait plus qu'à sa tête... qui ne veut plus
comme je veux...
Un gros rocher qui me regarde de travers...
Qu’est ce qu’il me veut, celui-là ! Je m’en vais te
l'exploser vite fait bien fait !
...mais c'est qu'il se défend, ce sagouin ! Crac ! boum
! AIE ! Allô maman bobo !
De peur, le protège-main se planque derrière le
guidon, le levier d'embrayage se jette dans le vide, seuls mes
doigts continuent le combat...
... et viennent s'écrabouiller contre le rocher.
Deux enfants accourent et m'aident à changer le levier
(depuis Schimmeldewog 2004, j'en ai toujours de rechange avec
moi). Le malheur réparé, je continue mon chemin.
Putaing ! Ça fait mal. Plus moyen de débrayer.
Je n'ai plus de force dans les doigts et n'arrive plus à
les plier.
Heureusement, le CH et par conséquent le parc coureur
ne sont pas loin.
J'ai 20 minutes pour boire un coup, manger un bout et me faire
panser mes plaies.
Je repart pour le tour suivant. J'ai du mal à
débrayer, d'autant que le levier de rechange est un
"shorty".
Ça reprend quand même pas trop mal. Je me sens
bien sur la moto et enquille les chemins à bonne allure.
Mais dès la première descente un peu chaude, je
perd confiance et me remet sur le béret !
J'arrive à la spéciale située à
peu près à mi-parcours sur un terrain de cross. Je
démarre en douceur, le tracé à changé
depuis l'année dernière. Le nouveau tracé est
très sympa et parsemé de petits saut. Je prend de
l'assurance et allonge les sauts...
... jusqu'à ce que j'atterrisse de travers. Je grimpe
le talus bordant la piste à fond de trois, il me rejette
aussi sec au milieu de la piste, sur le dos, la moto à
contresens ! Pourvu que le prochain n'arrive pas trop vite...
Je remet mon avion sur ses roues, au bout de longues minutes,
il consent même à redémarrer... comme c'est
toujours le cas après un calage en spéciale...
Et je fini mon deuxième tour.
En fait, je voulais repartir pour un tour... si si, je vous
assure !
Pas question d'abandonner à cause d'un bobo ridicule,
alors que d'autres font tout un dakar les os en petit morceaux...
Mais bon, ça, c'est les autres.
Je me sens tout "poule mouillée" tout d'un coup, et
vais rendre mon carton.
Tant pis, à défaut de rouler, je vais regarder
un peu rouler les autres. Je file à la spéciale.
Après une petite heure à encourager les potes,
je rentre au parc où je rencontre Eric.
On file direction la salle des fêtes pour un petit
"café-gâteau"...
Il est 16:05. Normalement, je serais en train de pointer pour
mon dernier tour. Je jette un coup d’œil par la fenêtre.
Il pleut comme vache qui pisse...
Que la vie peut être belle :-)))
jeanjean
Das Wochenende hat wie üblich Freitag
Mittag schon angefangen.
Mein netter Chef hat mir ein Bulli
ausgeliehen, was mir die Anfahrt auf's Rennerle erspart.
12:15 bin ich zur Hause, 12:30 ist das
Mopped aufgeladen, 12:32 verdammt noch mal ! Die Spannagurte sind
im Auto meiner Frau, und sie kommt erst um 16:00 Uhr von der
Arbeit !
Na ja, ganz so schlimm war es nicht, um
15:30 war sie bereits da...
20 Minuten später war ich
startklar, und bin auch kurz darauf gestartet.
16:20 im Stau auf der Neckartalstrasse
an der Ampel bei Bad Wimpfen... Verdammt zum zweiten ! Ich habe
mein Helm vergessen...
Schnell zurück, schnell wieder weg,
und um Punkt 18:00 war ich in Schimmeldewoog.
Der Fahrerlager ist schon rappelvoll,
ich kann mich aber noch neben ein netter PE-Fahrer aus
Schwäbich Hall quetchen.
Man trifft alte Bekannte, die
Stammgäste sind auch da.
Technische Abnahme kein Problem, und ab
in die Festhalle Richtung Bier und Bratwurst
Etliche Stunden später, sozusagen
am nächsten Tag, schnell zurück ins Bulli für ein
paar Stunden Schlaf.
Nach den Aufstehen brauche ich nur noch
zwichen Früstück und Vesper das Mopped ins parc
fermé abzustellen.
Manche nehmen sich die Zeit, noch ein
bisschen zu schrauben...
... vor allem, wenn sie ein Rad zu viel
haben :wink:
Meine Startminute kommt näher. Ich
habe mich sogar aufgewärmt und ein paar Dehnübungen
gemacht, zu ersten Mal in meine Motorradkarriere.
Am Start neben mir: eine schöne
Maschine voller Zollgewinde...
Mein Böpper startet auf dem zweite
Kick, und ich kassiere die 20 Strafpunkte nicht...
Es regnet nicht, doch es hat in der
Nacht kräftig geschüttet.
Jedoch scheint mir die Strecken nicht so
schlimm zu sein. Die Steigungen sind ein klaks, die Crosstrecke
ist fahrbar, und die Abfahrten sind auch kein Problem...
... dachte ich.
Irgendwie kommt man immer
herunter...
... dachte ich.
Und auf Einmal steht ein Stein im Weg,
diese Zicke von Vorderrad will nicht mehr da wo ich will, ein
Felsen glotzt mich so komisch an.
Der sprenge ich...
... dachte ich. Nur er wehrt sich aber !
AUA ! Der Protektor haut vor lauter Angst schnell weg, der
Kupplungshebel springt in Deckung -und von seiner Ankerung- nur
die Finger schlagen sich tapfer...
und zermatchen sich auf der Felsen.
Mit Hilfe zwei Kinder wechsle ich der
Hebel (seit Schimmeldewoog 2004 habe ich immer Ersatz dabei :wink:
) und setze die Fahrt fort.
Zum Glück ist die Zeitkontrolle,
und gleichzeitig der Fahrerlager, nicht weit.
Die Zeiten sind so großzügig,
dass ich über 20 Minuten Zeit habe, um Essen, trinken und
mich verarzten zu lassen.
Das Auskuppeln fällt mir sehr
schwer. Ich bringe keine Kraft mehr auf dem Hebel. Dazu ist der
Ersatz noch etwas kürzer als das Original, was die Sache noch
erschwert.
Die zweite Runde fängt trotzdem gut
an. Ich fahre mich wieder warm und bin gut unterwegs. Aber in die
erste Abfahrt verliere ich das Vertrauen und falle wieder auf die
Nase.
Ich mache weiter, und komme zur
Sonderprüfung auf der Cross-Strecke. Ich fange gemüdlich
an, aber die Sprünge reizen mich. Plötzlich lande ich
etwas quer, fahre die Böschung hoch und falle zurück,
entgegen der Fahrtrichtung...
Ich richte den Böpper wieder hoch,
er springt sogar nach viiiielen Versuche, wie es in der
Sonderprüfung immer der Fall ist, tatsätzlich wieder an,
und ich fahre die Runde zur Ende.
Eigentlich wollte ich noch weiterfahren.
Aufhören wegen so ein wewechen, wo
andere damit ein ganzen Dakar ohne zu murren fahren
würden...
... es sind eben anderen, und ich
entscheide mich für die Vernunft.
Ich gebe mein Karton ab und kündige
mein Ausfall an.
Ich gehe dann zur Sonderprüfung,
schaue ein bisschen zu, und treffe mich später mit mein
freund Eric in der Festhalle zum Kaffe-Kuchen.
Es ist 16:00 Uhr. Eigentlich müsste
ich jetzt für meine letzte Runde antreten. ich schaue aus dem
Fenster und es schüttet aus vollen Eimer...